Les différentes manières de grandir pour les enfants les fêtes aussi sont importantes
La période de fin d’années recèle de fêtes et de célébrations en tous genres à travers le monde, selon la culture et religion des pays. Hopways a décrypté ces traditions pour vous !
HANOUKA
Dans la religion juive, Hanouka est une fête juive hivernale qui dure huit jours. C’est la « Fête des Lumières », célébrée par l’allumage d’une ménorah chaque soir. La ménorah de Hanouka est un candélabre traditionnel qui contient neuf flammes, la première est utilisée pour allumer les huit autres lumières qui, elles, constituent la mitsva. La première nuit, nous allumons une seule flamme. La seconde, une flamme supplémentaire. À la huitième nuit de Hanouka, les huit flammes sont allumées. Chaque soir, des bénédictions particulières sont récitées, souvent avec une mélodie traditionnelle, avant d’allumer la ménorah, et des chants traditionnels sont entonnés par la suite.
Le mot hébreu « Hanouka » signifie « inauguration ». La fête est ainsi nommée parce qu’elle célèbre la réinauguration du Saint Temple. De fait, pour lutter contre l’ordre oppression des juifs instauré par le roi Antiochus IV Epiphane qui règne sur la Judée, quelques Juifs ont édifié un nouvel autel dans le temple.
Depuis l’émergence du capitalisme, est née l’importante tendance d’offrir des cadeaux. Cependant, la tradition est en fait de donner aux enfants du « ‘Hanouka guelt », c’est-à-dire de l’argent. En plus de récompenser leur comportement positif et leur dévouement à l’étude de la Torah, le cadeau d’espèces donne aux enfants la possibilité de donner la tsédaka (charité). Cela a également engendré le phénomène des pièces en chocolat casher.
NOËL AVEC LES ROIS MAGES EN ESPAGNE
En Espagne, les fêtes de fin d’année commencent par « El Gordo de Navidad » une super loterie qui a lieu tous les ans le 22 décembre. La tradition remonte à 1812. Le tirage dure des heures parce qu’il y a de très nombreux lots et les enfants sont même invités à chanter les numéros gagnants.
En Espagne, pays traditionnellement chrétien est célébrée à Noël, la naissance de Jésus. Cependant, contrairement à la France, en Espagne, ce n’est pas le Père Noël qui apporte des cadeaux mais les Rois Mages. Ainsi le 25 décembre est une fête très religieuse, celle de la naissance de Jésus-Christ. Les Espagnols se rendent à minuit à la Misa del Gailo (la messe du coq en français). Cette dernière est appelée ainsi car le coq est considéré comme le premier annonciateur de la naissance de Jésus. Mais ils attendent jusqu’aux Rois Mages le 6 janvier, el dia de los reyes, où une parade circule dans les villes et distribue des cadeaux aux enfants.
SANKTA LUCIA EN SUÈDE
Le grand froid ne ralentit pas la Suède pour les fins d’années, d’ailleurs avant Noël c’est déjà la fête. On célèbre Lucie, une sainte chrétienne condamnée à mourir brûlée vive pour avoir nourrie d’autres chrétiens. Hors Lucie fut miraculée, le feu refusant de la brûler. Chaque année, le 13 décembre, les petites filles enfilent une robe blanche, une ceinture rouge et portent une coiffe de bougie pour se souvenir de Lucie.
Cette fête correspond aussi au premier jour où le soleil se couche plus tard que la veille dans l’hémisphère nord, comme le rappelle le dicton « à la sainte Luce, le jour croît d’un saut de puce ».
Ensuite, le 24 décembre, ce n’est pas le père Noël mais le lutin, Jul Tomte, qui remonte de dessous le plancher pour apporter les cadeaux. Selon la légende, le tomte est le bon esprit de la maison qui veille sur la ferme, les animaux et les gens. Il habite traditionnellement sous la maison, dans l’étable (parce qu’il aime les animaux) ou dans la grange. Le tomte n’est actif que la nuit et peut devenir invisible. Comme le lutin est friand de riz au lait et de bouillie de flocons d’avoine, il est d’usage de déposer à Noël devant la maison du tomte une petite assiette de son plat préféré. C’est pourquoi on trouve souvent à Noël devant les maisons suédoises une assiette de bouillie avec une cuillère en bois, car les lutins n’aiment pas les couverts en métal.
DIWALI, LES MILLES FEUX HINDOUS
Les Hindouistes célèbrent Diwali au début du mois de novembre. Pendant 5 jours on fête la lumière. On allume des milliers de bougies pour symboliser la victoire de la lumière sur les ténèbres et chaque jour on raconte un mythe traditionnel différent. La journée du Diwali est la 3ème journée de festivité. Elle est dédiée à la déesse Lakshmi, épouse de Vishnu, déesse de l’abondance et de la prospérité. Ce troisième jour marque également la fin du calendrier hindou du nord de l’Inde (au sud de l’Inde, c’est le calendrier Shalivahana qui est en vigueur) et donc le début d’une nouvelle année dans cette partie du pays.
A cette occasion, les villes se couvrent d’un manteau de lumière grâce aux nombreuses bougies allumées dans les rues et les temples. Des pétards et feux d’artifice résonnent durant toute la nuit – au point de provoquer chaque année un nuage de pollution étouffant à New Delhi- et des spectacles se déroulent un peu partout pour célébrer la victoire de la lumière sur les ténèbres. C’est une période propice à la fête durant laquelle il est de coutume de s’offrir des cadeaux et de se parer de nouvelles tenues et bijoux.
SAINT NICOLAS ET LE PÈRE FOUETTARD
Saint patron et protecteur des petits enfants, Saint Nicolas est fêté tous les 6 décembre, date de sa mort dans l’est et le nord de la France ainsi que dans de nombreux pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Autriche…). Il fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages. L’ancêtre du Père Noël parcourt le monde pour distribuer des cadeaux aux enfants méritants et sages. Ainsi, il visite les écoles maternelles, distribue du pain d’épice et des oranges et se voit remettre les clés de la ville par le maire. Ce personnage serait inspiré d’une personnalité réelle, Nicolas de Myre, évêque d’Asie mineure du IVe siècle, victime de persécutions sous le règne de Dioclétien mais connu pour sa personnalité généreuse : il aurait sauvé de la tempête un bateau portant une cargaison de blé pour la ville de Myre.
Le Père Fouettard, fidèle compagnon de Saint Nicolas, punit les enfants qui ne sont pas sages pendant l’année. On dit souvent que cette légende est une invention de précepteurs qui, au XVIIIe siècle, effrayaient les garnements. Ce personnage serait inspiré d’un personnage réel : lors du siège de Metz par les troupes de Charles Quint, au XVIe siècle, les habitants de la ville assiégée tournaient en dérision l’image de l’empereur en brûlant un mannequin à son effigie. Ce dernier était surnommé le Père Fouettard.
L’AÏD AL-ADHA
Les musulmans célèbrent quant à eux, l’Aïd al-Adha le dixième jour du dernier mois du calendrier lunaire musulman, le Dhou al-hija. Ce mois est également marqué par le Hajj, le pèlerinage que font les musulmans aux lieux saints de la ville de la Mecque. Ce grand pèlerinage est particulièrement important dans la mesure où il constitue le cinquième pilier de l’islam.
Avec la fin du pèlerinage, coïncide chaque année l’Aïd al-Adha, une célébration en souvenir de la dévotion d’Ibrahim à son Dieu durant laquelle les familles musulmanes sacrifient un animal (le mouton qui a 6 mois, la chèvre qui a 2 ans ou le bovin qui a 2 ans) selon les règles en vigueur. Le repas est par la suite partagé avec les démunis, les proches et les voisins.